Maison internationale de séjour ZAC Bédier

Description

Transparence et légèreté, malgré l’importance du bâtiment. C’est ce que ressent le visiteur qui découvre la Zac Bédier, imaginée par l’atelier Rolland & associés.

• Année livraison chantier

  2016

• Emplacement

  Paris France

• Architecte / signataire

  Atelier Fréderic Rolland et associés

• Maître d'ouvrage

  Athénée (Groupe Gambetta) et Fac Habitat

• Photographe

  Olivier Brunet

• Produit

  Autan

• Forme du produit

  Standard

• Texture épiderme

  Lisse

• Aspect de surface

  Naturel uni

• Coloris

  Brun

• Ouvrage

  Neuf

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Titre d'article

La terre cuite : point focal de la Zac Bédier

Corps d'article

Cette auberge de jeunesse atypique compte 450 logements au total répartis en trois plots : une résidence étudiante, un foyer pour jeunes travailleurs et résidence hôtelière à vocation sociale. Le tout appuyé sur des espaces communs de 1 500m2, également ouverts aux habitants du quartier et à la vie associative. Côté périphérique, de grandes façades vitrées sérigraphiées joignent les bâtiments. Côté Paris, le calme règne et l’ambiance est plus intime. Ce qui retient l’oeil ici, c’est notamment le contraste prégnant entre la peinture à finition métallisée posée au couteau par les compagnons et les bardeaux chocolats de Terreal qui habillent deux objets architecturaux singuliers, le premier comme en lévitation, le second encastré dans l’un des plots. Choisie pour sa seule esthétique, la terre cuite vient ici contraster et étonner. Car tous admirent mais peu devinent de quelle matière sont recouvertes ces “boîtes” accrochées aux bâtiments…

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Le mot de

Atelier Fréderic Rolland et associés, Architecte

Interview

“Ces deux éléments recouverts de bardeaux viennent ponctuer l’ensemble et mettre l’emphase sur des points un peu singuliers du projet. Nous avons ainsi apporté une réponse architecturale un peu différente du traitement extrêmement tramé et soigné des plots qui abritent les logements. Personnellement, j’apprécie beaucoup la terre cuite. C’est un matériau très intemporel, noble, pérenne, et qui a su évoluer. S’il est l’un des plus anciens matériaux de construction, on dispose désormais de nombreuses façons très contemporaines de le mettre en oeuvre, qui correspondent à des usages et des besoins d’aujourd’hui. Son utilisation dans le cadre de la Zac Bédier s’inscrit parfaitement dans cette idée : son traitement est actuel, mais sa présence est historique. En effet, entre le périphérique et les boulevards des maréchaux qui ceinturent Paris, on retrouve tous les HBM construites dans les années 20 et 30. C’est une architecture un peu Art Déco dans laquelle on retrouve beaucoup de briques et de terre cuite. Nous avons ainsi réinterprété un matériau qui préexistait dans le quartier. A la fois fidèles à la matière et un peu rebelles dans le traitement !”