Une logique absolue
Les plaquettes Vandersanden, dans leur couleur Morvan, recouvrent les façades, la profondeur de la teinte ajoutant à l’effet monolithe des édifices. En contrepoint vient la lumière, grâce aux baies placées de façon faussement régulière. Encadrées par les plaquettes terre cuite dans un contraste saisissant, les vitres sont isolées ou jointes par trois, quatre ou cinq, dans un algorithme qui rompt la monotonie tout en respectant la savante mathématique qui a présidé au dessin des plans. A partir de la trame commune à l’architecture tertiaire où revient toujours la mesure de 1,35 m, les concepteurs ont calculé la suite : des poteaux de 45 plus des fenêtres de 90 donnent 1,35 m. Idem pour les poteaux eux-mêmes, constitués de deux plaquettes Vandersanden de 22 plus deux joints d’1 cm, soit 45 encore. “Nous aurions presque pu n’avoir aucune coupe dans les briques”, s’amuse Jean-François Mauras, architecte associé.
La brique comme lien
Les encadrements recouverts de briques sont présents sur toutes les façades, et deviennent piliers de larges balcons sur les façades Est et Ouest. Une belle façon d’allier l’esprit habitat recherché dans le respect de la trame du reste du bâtiment. Ouvrant ainsi la possibilité d’une proximité naturelle avec des bâtiments de logements, des écoles, etc. Preuve que la première pierre peut devenir la pierre angulaire d’un quartier en devenir.